Poussé dans ses derniers retranchements, le « polisario » a reconnu, lundi à Paris par la voie de son soi-disant « ministre des territoires occupés et de la diaspora sahraouie », Mustapha Sidi El Bachir, qu'il n'est et n'a jamais été un Etat et que la prétendue « rasd » n'est qu'une entité chimérique. Ce faux « ministre » a ajouté, dans une déclaration prononcée lors d'une rencontre à la capitale française, qu'il n'est lui-même qu'un « réfugié enregistré dans le département de Mahbes ». « Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas ministre », a-t-il confessé, ajoutant qu'il faut être « réaliste » et admettre que les soi-disant « ministre des affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek, et premier ministre, Bouchraya Hammoudi Beyoun, ne l'ont jamais été ». Il a, de surcroît, révélé que le dénommé Brahim Ghali, chef des milices séparatistes du « polisario », n'est qu'un « réfugié enregistré sous le nom de Ghali Seyyed Mustapha », notant que l'Agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) ne le considère guère comme « chef d'Etat ». C'est une réalité indéboulonnable que la « rasd » est une illusion aux yeux de la communauté internationale et des Nations-unies, mais c'en est une autre quand le « polisario » lui-même le reconnaît expressis verbis.