Le président américain, Joe Biden a averti mardi son homologue russe, Vladimir Poutine que les Etats-Unis et leurs alliés répondraient par de « fortes sanctions » à une escalade militaire en Ukraine. « Le président Biden a exprimé les profondes inquiétudes des Etats-Unis et de nos alliés européens face à l'escalade des forces de la Russie autour de l'Ukraine et a clairement indiqué que les Etats-Unis et nos alliés répondraient par de fortes sanctions, notamment économiques, en cas d'escalade militaire », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué à l'issue de l'entretien virtuel entre les deux chefs d'Etats. « Le président Biden a réitéré son soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et a appelé à la désescalade et au retour à la diplomatie« , a ajouté la même source. Les craintes d'une invasion russe en Ukraine se sont accrues la semaine dernière, les responsables américains citant de nouveaux rapports de renseignement sur un renforcement des troupes à la frontière. → Lire aussi : Covid-19: Vladimir Poutine pour une reconnaissance mutuelle des vaccins Au cours de l'entretien qui a duré deux heures, les deux dirigeants ont également discuté de la stabilité stratégique, des rançongiciels et de l'Iran, selon la Maison Blanche. Lundi, le directeur de la CIA, William Burns, qui s'exprimait à Washington lors du sommet du Conseil des PDG du Wall Street Journal, a déclaré que les services de renseignement n'avaient pas encore conclu si Moscou allait mener une invasion en Ukraine. La Russie est en train de mobiliser une force militaire qui « pourrait agir de manière très radicale« , a-t-il dit, ajoutant que M. Poutine pourrait voir une occasion de lancer une offensive cet hiver. A l'issue du sommet virtuel, M. Biden devait tenir un entretien en visioconférence avec plusieurs alliés des Etats-Unis, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre italien Mario Draghi et le Premier ministre britannique Boris Johnson. Les dirigeants occidentaux avaient précédemment convenu de rester en contact au sujet du déploiement de la Russie en Ukraine, selon la Maison Blanche.