Suite à la décision du gouvernement français de réduire le nombre des visas vers la France octroyés à des ressortissants marocains, le Bureau national des Français du Monde – ADFE Maroc a réagi, demandant le retrait de ce projet qui porte atteinte aux droits de circulation des citoyens marocains. Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal a annoncé, le 28 septembre 2021, des restrictions sur l'octroi des visas à l'égard des ressortissants des pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie). Selon Attal, « C'est une décision drastique, c'est une décision inédite, mais rendue nécessaire par le fait que ces pays n'acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et que nous ne pouvons pas garder en France ». Cette mesure consiste à réduire de 50 % le nombre de visas octroyés aux ressortissants Marocains. A cet effet, l'association des Français du Monde a dénoncé ce projet, qui revient, selon elle, à porter de la confusion entre politique de circulation des personnes et politique migratoire dans le contexte pré-électoral qu'ils connaissent. En effet, les élu.es, conseiller.es des Français de l'étranger et membres du comité directeur de l'association ont été unanimes sur le fait que cette décision constitue « une atteinte grave à la mobilité internationale des personnes ». Et d'ajouter qu'elle est « contraire aux intérêts des Français établis au Maroc, notamment parce qu'elle est présentée comme une « sanction » envers le Maroc, un pays qui accueille sur son sol plusieurs dizaines de milliers de ressortissants français ainsi que des intérêts économiques et des investissements français importants ». → Lire aussi : Maroc, Algérie, Tunisie : La France va durcir les conditions d'octroi de visas Dans ce contexte, l'association a demandé le retrait de ce projet « qui se traduirait inévitablement par une atteinte aux droits de circulation des citoyens marocains, par une délivrance arbitraire et injuste des visas et par une baisse d'intérêt pour la France de ses partenaires économiques marocains ».