L'Algérie poursuit sa politique des arrestations et des condamnations des militants des droits de l'homme et du Hirak pour leur participation à des manifestations et leurs critiques à l'égard du pouvoir, souligne, jeudi, l'agence de presse espagnole « Europapress ». « Malgré les promesses du nouveau président d'un changement de cap et d'une plus grande démocratisation, les arrestations et condamnations de militants pour leur participation à des manifestations et leurs commentaires sur les réseaux sociaux contre les autorités se poursuivent en Algérie », écrit l'agence de presse espagnole. Après la victoire de l'actuel président Abdelmajid Tebboune lors de la présidentielle de décembre 2019, « qui a enregistré un très faible taux de participation, sur fond de critiques de la part de manifestants et de militants concernant le soutien qu'il aurait reçu de l'armée », rien n'a changé dans le pays où les arrestations arbitraires restent fréquentes, ajoute l'agence de presse espagnole.