Si le Hirak algérien a réussi à évincer Abdelaziz Bouteflika de la Mouradia, il a, cependant, été incapable d'éradiquer les vieilles habitudes propres à la classe dirigeante algérienne, dont les décisions prises, continuent d'être concoctées sous le feu des galipettes hot des responsables de l'Etat, qui cultivent l'infidélité conjugale au même rythme que leur haine viscérale du Maroc. C'est ce que l'on apprend, notamment, chez un spécialiste média de la place parisienne, qui assure que l'héroïne de la saga « Bedoui Sex », en l'occurrence l'influente journaliste algérienne Afaf Belhouchet, a prévu de consacrer ses prochaines correspondances, à partir de la capitale française, pour le compte des chaines télévisées de l'ENTV et « Canal Algérie », à la promotion de la cause sahraouie. Cette journaliste, au carnet d'adresse bien fourni, rumine, depuis l'année dernière, son ressentiment à l'égard du Maroc, où plusieurs journaux avaient révélé sa relation adultère avec l'éphémère premier ministre Nourredine Bedoui, qui a dirigé pendant neuf mois un exécutif algérien, dont le nom de la plupart de ses membres avaient été soufflés par Belhouchet, au gré des « coups de reins » de son amant. Afaf caresse aujourd'hui l'idée de faire intervenir dans son projet d'émission, les derniers envoyés spéciaux du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, dont l'un d'eux a pourtant expressément stigmatisé l'absurdité de sa démarche, tant la situation régionale actuelle est sensible. Mais les bons mots de cet ex-diplomate onusien, n'ont manifestement pas réussi à calmer les ardeurs de Belhouchet qui s'est également promis de faire intervenir sur la question, l'ancien Président français François Hollande... probablement en espérant rivaliser de ses charmes avec l'actrice Julie Gayet. Elle compte également solliciter le soutien de la « gauche caviar » parisienne, en invitant le député communiste Jean-Paul Le Coq, connu pour son tropisme algérien, afin d'attirer l'attention de l'Assemblée Nationale française sur la situation dans cette région, oubliant certainement le soutien ferme et constant du gouvernement français au plan d'autonomie marocain, loin des projets chimériques du polisario et de son mentor algérien, qui veulent implanter un micro-Etat terroriste aux portes de l'Europe. In fine, le désir exacerbé de Belhouchet de se venger du Royaume, en donnant un « coup de pouce médiatique » aux séparatistes du Polisario, ne fait que dévoiler, sous un nouveau jour, les soubassements de l'hostilité attisée depuis des décennies par le pouvoir algérien contre le Maroc. Une hostilité qui résulte pathétiquement d'une « gouvernance en string », alimentée par la concupiscence des élites politico-médiatiques avides de luxure, au grand dam du peuple algérien qui ne cesse de réclamer un minimum de dignité.