Par Yasmine El Khamlichi La cité millénaire d'Oujda abrite, pour la troisième année consécutive, le Salon maghrébin du Livre "Lettres du Maghreb", du 9 au 13 octobre. Plus de 160 auteurs et 30 éditeurs, de différents horizons, sont attendus à cette manifestation. Le Salon maghrébin du Livre revient pour la troisième édition. L'événement, placé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par l'agence de l'Oriental, en partenariat notamment avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l'Etranger et des Affaires de la Migration, l'Union Professionnelle des Editeurs du Maroc et l'Institut français du Maroc à Oujda. Du 9 au 13 octobre, ce salon consacrera le livre, comme étant un vecteur des valeurs et des croyances aux prochaines générations, d'où le choix du thème de la « transmission » pour cette édition. Le Cameroun est à l'honneur de « lettres du Maghreb » cette année. Connu par la Poésie et la culture orale, le Cameroun est un pays dont la littérature est en pleine ébullition. Au sujet de cette participation, le ministre des arts et de la culture du Cameroun, Pierre Ismaël Bidoung affirme que « le Cameroun, Afrique en miniature s'illustre à merveille dans ce type d'événement ; nous y répondrons toujours présents ». Cette manifestation culturelle, abritée par la capitale de l'Oriental, réunit essentiellement les intellectuels du Maghreb, mais invite également les auteurs du continent et d'ailleurs, pour rencontrer un public toujours plus nombreux à échanger sur des thématiques d'actualité. Entre auteurs et conférenciers, environ 300 intervenants sont attendus. Il est à noter aussi que plus de 40 éditeurs participeront à cette édition. Ils viennent d'Egypte, du Koweït, des Emirats Arabes Unis, de la France, de l'Occitanie, de la Belgique, la Chine, le Cameroun et des pays du Maghreb. Au menu de cette édition, 36 tables rondes et 10 expositions d'art plastiques sont prévues. Le programme annonce plusieurs activités dans différents espaces de la ville, à savoir l'Université Mohammed 1er, le Centre d'Etudes et de Recherches Humaines et Sociales d'Oujda, l'Institut Français d'Oujda, le Lycée Omar Ibn Abdelaziz, la Bibliothèque Charif Al Idrissi, la Galerie d'art Moulay Hassan, le Musée Lalla Meriem et la prison locale d'Oujda. En outre, des hommages seront rendus à Frantz Fanon, Mongo Beti, Fatima Mernissi et Abdellah Guennoun. Ce rendez-vous culturel confirme le rôle de carrefour de rencontre des intellectuels arabes que joue la ville d'Oujda et appuie sa vocation de « pôle maghrébin ». Rappelons qu'en 2018, Oujda a été désignée capitale de la culture arabe. Elle est la deuxième ville marocaine à recevoir cet honneur après Rabat en 2003.