Le président du gouvernement en fonction, Pedro Sanchez, a affirmé, vendredi, qu'il compte entamer, fin août ou début septembre, les négociations pour former un nouvel exécutif. « Nous rencontrerons les différents partis susceptibles de soutenir mon investiture, notamment Podemos, le parti nationaliste basque (PNV), la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), et les forces nationalistes de Catalogne, pour voir si nous pouvons parvenir à un accord pour former un gouvernement progressiste », a déclaré à la presse le secrétaire général du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, gauche). M. Sanchez a, à cet égard, assuré que son parti se penchera au cours « des prochains jours » à établir une proposition d'un programme « progressiste » et « ouvert » qu'il va présenter par la suite à ses partenaires potentiels pour négociation. Le chef de l'exécutif envisage également de rencontrer le chef du parti populaire (PP, droite), Pablo Casado, pour lui demander de faciliter la formation du gouvernement et de lui expliquer qu'il « n'y a pas d'alternative » au PSOE. →Lire aussi : Le Chef du gouvernement espagnol : "L'Espagne et le Maroc: une relation stratégique" M. Sanchez a entamé la semaine dernière une série de réunions avec les groupes sociaux, dont des représentants de syndicats et d'organisations patronales, ainsi que des associations de la société civile, en vue d'inclure leurs propositions dans le programme du prochain gouvernement. Le PSOE avait remporté les élections législatives anticipées du 28 avril avec 28,7% des voix et 123 sièges au Congrès des députés (chambre basse), mais sans réussir à obtenir la majorité absolue (176 députés). Les socialistes ont besoin d'alliances avec d'autres partis ou de leur abstention lors du vote d'investiture pour la formation du gouvernement.