Avec l'inauguration des troisième et quatrième terminaux à conteneurs, le port Tanger Med prend une nouvelle dimension et revendique être désormais le premier port africain pour les conteneurs, et le premier port de Méditerranée, affirme le journal économique français Les Echos. «Neuf ans de travaux, 4.600 mètres de digues, 2.800 mètres de quais, 1,3 milliard d'euros d'investissement public auxquels s'ajoutent 120 millions d'engagements privés, une capacité de 6 millions de conteneurs EVP (pour + équivalent vingt pieds+, l'unité de mesure des + boîtes+), qui s'ajoutent aux 3,4 millions de conteneurs EVP de Tanger Med 1... Les chiffres ne donnent qu'une idée assez faible du chantier pharaonique qu'aura été Tanger Med 2, troisième phase du développement du port de commerce de la ville marocaine, ouverte sur l'océan Atlantique, à l'ouest, et la mer Méditerranée, au nord », écrit le journal dans un article publié sur son site internet. → Lire aussi : SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan représente SM le Roi au lancement des opérations portuaires de Tanger Med 2 Le port Tanger Med, qui est désormais le «plus grand port d'Afrique en volume de conteneurs», devant Port Saïd, sur le canal de Suez en Egypte, et Durban, en Afrique du Sud, devrait se hisser, avec l'entrée en service de Tanger Med 2, parmi les vingt premiers ports à conteneurs à l'échelle internationale, indique-t-il. Le journal affirme à cet égard que le port a contribué à l'essor de Tanger, devenu le deuxième pôle économique du pays, après Casablanca. Le parc industriel adossé au complexe portuaire, en zone franche, compte ainsi 900 entreprises – surtout dans l'automobile, mais aussi le textile, l'électronique, l'aéronautique, la logistique, l'agroalimentaire – et 70.000 employés, pour un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros en 2017, précise-t-il. Le nouveau programme d'investissement de 9 milliards de dirhams (820 millions d'euros), consacré au développement du port marocain à l'horizon 2025, visera à renforcer la compétitivité logistique de Tanger Med et à installer le Maroc comme acteur majeur dans les corridors logistiques mondiaux, souligne Les Echos.