Les groupes parlementaires du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la Chambre des représentants et à la Chambre des conseillers ont décidé d'organiser jeudi prochain une journée d'étude consacrée à l'examen du rapport de la Cour des comptes de l'année 2008, en tant que document officiel publié par un appareil judiciaire et contenant des données importantes sur la gestion d'environ 130 établissements publics et collectivités locales. Un communiqué rendu public lundi soir par les groupes parlementaires du PAM, indique que cette rencontre permettra aux parlementaires du parti d'examiner le contexte, le contenu et les dimensions dudit rapport, et par la suite de disposer d'une base objective et solide de leur position en tant qu'"opposition constructive loin des conflits politiciens d'une opposition mécanique et non productive". Les deux groupes ont également appelé à la tenue d'une réunion des commissions parlementaires des deux chambres pour interpeller les ministres en charge des secteurs et services cités dans le rapport, le but étant de tirer au claire ces affaires, de déterminer les responsabilités en vue de conférer une signification concrète à la fonction de contrôle parlementaire de l'exécutif notamment en matière d'engagement de dépense et de gestion des fonds publics. Les deux groupes parlementaires du PAM ont en outre décidé de tenir une séance de travail avec le premier président de la Cour des comptes afin d'examiner les aspects liés à la démarche de travail de la Cour pour l'élaboration de programmes de contrôle des services relevant de ses compétences. Ils ont en outre convenu d'organiser dans un bref délais une conférence de presse pour informer l'opinion publique nationale sur la philosophie, la méthodologie et le programme des deux groupes du PAM au Parlement. Ces décisions, précise le communiqué, ont été prises à l'issue du dialogue démocratique entre les parlementaires du parti aux deux chambres du Parlement, et entre ces derniers et le bureau national du PAM, axé sur le programme d'action du parti pour la session parlementaire du printemps en vue de hisser l'action parlementaire de l'opposition citoyenne et responsable et partant relever les défis du moment et gagner les paris de la deuxième décennie. Elles interviennent aussi après l'invitation adressée au Premier ministre pour "faire une déclaration au Parlement suivie d'un débat sur le bilan de l'action gouvernementale", poursuit le communiqué.