L'Algérie, censée comprendre que la proposition Marocaine d'Autonomie du Sahara constitue une opportunité pour la sécurité et la stabilité dans la région, doit se départir de sa position de négation de toute solution du conflit du Sahara qui a trop duré, a souligné l'analyste espagnol et spécialiste des questions du Maghreb, Chema Gil. "L'Algérie, pays qui a souffert et souffre du terrorisme, doit comprendre que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara constitue une opportunité pour la sécurité et la stabilité dans la région", a indiqué Chema Gil dans un article-analyse publié sur le journal électronique espagnol "Gaceta Forense", dont il est sous-directeur. L'analyste et journaliste espagnol a invité, dans ce sens, l'Algérie à "se départir de sa position de négation" de toute solution du conflit du Sahara, "une position parfois subtile mais qui prend plusieurs fois des formes très claires". S'attardant sur la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, qu'il a qualifié de "généreuse", l'analyste espagnol a affirmé que le Royaume a présenté aux Nations Unies et à la nouvelle administration américaine son plan d'autonomie au Sahara, qui accorde aux Sahraouis une auto-gestion dans plusieurs secteurs. "La proposition marocaine est la seule à même d'assurer la stabilité et la sécurité dans une zone qui a besoin d'un Etat (Maroc) capable de barrer la route au fléau du terrorisme", a-t-il affirmé dans cet article intitulé "le polisario contre les Sahraouis". Il a invité, dans ce contexte, "les politiques espagnols de Droite comme de Gauche" à prendre une décision qui ne peut être que celle de se joindre à la France et aux USA, ainsi qu'aux autres pays européens et africains, qui sont nombreux, pour appuyer la "généreuse proposition marocaine, l'unique qui peut nous offrir à tous des garanties de stabilité et de sécurité dans la région". Il est dans l'intérêt de l'Espagne d'adopter une position claire d'appui du Maroc dans le conflit du Sahara, a estimé l'analyste espagnol et spécialiste des questions du Maghreb, pour qui "adopter toute autre position, serait comme jouer avec de la dynamite". Selon cet analyste, actuellement "seul un collectif réduit d'espagnols poursuit son soutien au +polisario+, parfois par simple nostalgie politique", estimant que "ce soutien aveugle freine toute solution à une situation qui dure depuis plus de trente ans". L'auteur de l'analyse s'est également attardé sur le manque de "démocratie" au sein de "l'appareil du polisario". "Le front polisario est une +structure endogame+ qui bannit toute personne, y compris ses fondateurs, qui ose proposer d'autres possibilités de solution pour les Sahraouis, et qui ne reconnaît aucune autre structure politique représentant les Sahraouis", a-t-il dit. Et de conclure que "la seule et unique chose recherchée par le +polisario+ est la création d'un +Etat+ au Sahara, un Etat appelé à naître mort dans une région où s'activent les terroristes comme ceux d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) et différents réseaux de trafiquants, si ce n'est un mélange des deux genres".