"Code de la famille et réalité d'application à l'étranger" est le thème d'un colloque international dont les travaux se sont ouverts, vendredi à Oujda, avec la participation de juristes, d'universitaires et de chercheurs marocains et étrangers. Initié par le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration, relevant de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Oujda, ce colloque de deux jours s'inscrit dans la continuité des études et activités réalisées par le laboratoire ces cinq dernières années en vue d'accompagner les différentes phases d'application du code de la famille, ont expliqué les intervenants. La rencontre constitue une opportunité pour soulever les problèmes juridiques rencontrés par la famille marocaine établie à l'étranger, ont-ils ajouté, précisant que l'objectif escompté est de trouver les solutions adéquates dans le cadre d'une approche globale pour une meilleure adaptation des dispositions du code de la famille avec la réalité dans les pays d'accueil tout en préservant l'identité nationale. "Aspects de conflit du régime juridique de mariage", "Aspects de conflit du régime juridique et juridictionnel de la dissolution du pacte conjugal", "Exécution des jugements en droit de la famille", "droits financiers des conjoints et des enfants" et "la pension alimentaire, la garde des enfants et le droit de visite" sont les principaux axes qui seront débattus par les participants. Le colloque est organisé en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, l'université d'Anvers (Belgique) et l'Institut pour les études marocaines et méditerranéennes. La séance inaugurale s'est déroulée en présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, du wali de la région de l'Oriental et gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, M. Mohamed Brahimi et du président de l'Université Mohammed 1-er d'Oujda, M. Mohamed El Farissi.