"Protégeons nos enfants" est le thème retenu pour le 4-ème congrès national de l'Organisation "Atalaie-enfants du Maroc" qui s'est ouvert jeudi soir à Rabat. S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, le Secrétaire général du Parti du Progrès et du socialisme (PPS), M. Ismail Alaoui a indiqué que le thème retenu par le congrès recèle de profondes significations, précisant que la tenue de ce congrès revêt une grande importance dans le parcours du mouvement associatif et éducatif au Maroc. L'Association est consciente de l'importance des enjeux du mouvement associatif et éducatif relatifs en particulier à la protection des enfants contre toutes les formes d'injustice, a-t-il ajouté. Pour sa part, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli a souligné que la protection des enfants contre toutes les formes de violence physique, l'exploitation sexuelle ou le travail précoce constitue l'une des priorités de son Département. La lutte contre la violence à l'égard des enfants ne peut se réaliser qu'à travers une mobilisation collective ainsi que la vulgarisation de la culture des droits de l'enfant relative aux droits de l'Homme afin d'assurer une vie saine aux enfants, a-t-elle ajouté. De son côté, le président de l'Organisation "Talaie-enfants du Maroc", M. Rachid Roukbane a souligné ce congrès se tient au moment où des enfants marocains sont toujours détenus injustement dans les camps de Tindouf dans des conditions dramatiques et inhumaines. Cette situation, a-t-il dit interpelle l'intervention de la communauté internationale afin de protéger ces enfants et mettre un terme à leur souffrance. Ce congrès s'est ouvert en présence de plusieurs personnalités du PPS et de plus de 400 congressistes représentant 90 sections de l'Association dans les différentes régions du Maroc. L'Organisation "Atalaie -enfants du Maroc" a été créée en 1984 dans le dessin d'initier les enfants et les jeunes aux valeurs de la citoyenneté, à la démocratie, la solidarité la paix, l'action collective et de défendre leurs droits à une vie digne, à l'éducation, à l'alimentation et au logement.