Le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, s'est entretenu vendredi à Rabat avec le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, Eric Besson, du projet de mise en place de l'Office méditerranéen de la jeunesse et de d'autres questions d'intérêt commun. M. Ameur a salué l'initiative de la France de mettre en place un Office méditerranéen de la jeunesse, soulignant que le Maroc est disposé à accueillir la 1ère réunion d'experts en prélude au lancement de l'Office, prévu en 2011. Il a ajouté que la mise sur pied de cette nouvelle structure permettra une plus grande mobilité des étudiants et des jeunes travailleurs au sein des pays du pourtour méditerranéen. Pour sa part, le responsable français a mis en exergue l'importance de cet organisme dans la mesure où il favorisera la circulation des étudiants et des jeunes professionnels et contribuera au développement de réseaux transfrontières. L'Office méditerranéen de la jeunesse, a ajouté M. Besson, permettra la mise en place d'un espace de circulation pour les jeunes et facilitera l'accès au financement pour les entrepreneurs méditerranéens. "Le Maroc et la France vont essayer d'être le fer de lance de l'Office méditerranéen de la jeunesse", a ajouté le responsable français dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec M. Ameur, ajoutant que cet Office est "un projet qui concerne l'ensemble de la Méditerranée et répond concrètement aux préoccupations des jeunes qui veulent circuler librement entre le nord et le sud de la Méditerranée". Par ailleurs, M. Ameur a appelé à la mise en place d'un "partenariat solide" entre les deux ministères marocain et français, rappelant que la communauté marocaine résidant à l'étranger s'élève à plus de 4 millions de personnes. Il a également passé en revue les actions de son département en faveur des MRE qui portent essentiellement sur l'accompagnement culturel à travers la création de Centres culturels, comme c'est le cas à Bruxelles et Montréal, et l'accompagnement social de certaines catégories sociales vulnérables, notamment les anciens combattants et les retraités.