Le premier round des séances du dialogue national sur les médias et la société a démontré que les conditions sont réunies pour amorcer un débat de fond sur le rapport entre la presse et la société, a souligné l'instance en charge de ce dialogue. Dans un communiqué dont copie est parvenue jeudi à la MAP, l'instance indique que le dialogue national, qui vient à point nommé, aboutira, à la faveur de la méthodologie et de l'adhésion des acteurs de la scène politique, juridique et sociale, à des visions et options stratégiques à même d'opérer une mutation qualitative dans les concepts, positions et pratiques dans le domaine de la liberté d'expression de manière générale et de la liberté de la presse, en particulier. L'instance a souligné la convergence de vues des parties avec lesquelles elle a tenu des séances de dialogue sur les questions du développement et de la modernisation de l'entreprise de presse, la transparence dans leur gestion, l'organisation de l'accès à la profession de journaliste, le respect de la déontologie et l'équilibre nécessaire entre liberté et responsabilité. Selon l'instance, les premières séances ont démontré l'impérieuse nécessité de l'instauration de ce dialogue national qui ne se limite pas à un champ médiatique donné mais englobe la presse écrite, électronique, audio-visuelle, lesquels sont appelés, selon les participants, à promouvoir leur rendement et à refléter l'esprit du pluralisme politique et culturel qui caractérise le Maroc. L'instance du dialogue national sur les "Médias et société", a entamé, début mars, des séances d'une durée de près de 20 heures réparties sur trois jours, avec la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ), le Syndicat National de la Presse marocaine (SNPM), le ministère de la Communication, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) et l'Organisation marocaine des droits de l'Homme.(OMDH). L'instance rappelle que le dialogue a été entamé à partir de la plate-forme définie par ses composantes et dont le contenu a été annoncé lors du lancement officiel du dialogue national, le 28 janvier dernier, sur la base de 13 axes résumant les préoccupations et les questions revêtant une grande importance. La première séance du dialogue national dénote la conviction chez les parties participantes que les médias doivent être au cÂœur des réformes démocratiques et institutionnelles afin de protéger la liberté et les acquis, d'influer positivement sur la société et accompagner les mutations que connaît le Maroc aux niveaux régional et international.