L'Instance du dialogue national "médias et société" a tenu, jeudi à Rabat, sa dernière séance de dialogue institutionnel avec la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) que préside M. Ahmed Ghazali. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette réunion, M. Ghazali a souligné que la Haca est consciente de la nécessité de contribuer à une réflexion collective au sujet du rapport entre les médias et la société, qui revêt une extrême importance. La HACA participe au travaux de ce débat national et ce dans le cadre d'un "traitement constructif et d'une approche globale à laquelle sont associés tous les acteurs et les parties concernées par l'avenir du secteur des médias et leur articulation avec la société", a-t-il poursuivi. Lors de cette séance, la HACA a exposé l'évolution du paysage audiovisuel national, mettant en exergue les réalisations qu'elle a accomplies depuis sa création, notamment en matière de restructuration institutionnelle du secteur ou par rapport à son rôle normatif et à ses missions de contrôle et de sanction, ainsi qu'à son positionnement aux niveaux régional et international et enfin aux contraintes à surmonter, par une vision et une analyse prospectives. M. Ghazali a d'autre part souligné que la HACA a également présenté sa conception institutionnelle quant à la régulation de la presse écrite et électronique, qui est basée sur la nécessité de dissocier cette dernière de la régulation de la communication audiovisuelle. Avec la tenue de cette séance, L'Instance du dialogue national «médias et société» aura achevé les séances de dialogue institutionnel dont le nombre a atteint 21 réunion. Pour sa part, le coordonnateur général du dialogue national «médias et société», M. Jamal Eddine Naji a indiqué à la MAP que la prochaine étape sera marquée par l'organisation d'ateliers et de journées d'études sur des questions centrales que partagent les différents médias, notamment «la presse régionale», «la culture et l'information», «la femme et l'information», «la formation dans le secteur des médias» et «les jeunes et l'information». Ces séances visent à engager un débat sur la situation et l'avenir du paysage médiatique nationale et de recueillir les avis des professionnels, des acteurs institutionnels et du public en vue de promouvoir le secteur des médias dans la société marocaine et de consolider la liberté d'expression sur la base de la crédibilité et la transparence. L'instance du dialogue sur les médias et la société, qui a tenu ses premières séances le 1er mars dernier, est composée des représentants de groupes parlementaires, du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine (SNPM) et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.