"L'échec du polisario sur le plan politique l'a poussé à se concentrer sur des questions marginales", a affirmé M. Ibrahim Bilali Souiyeh, membre du Conseil consultatif royal pour les Affaires sahariennes (CORCAS) et porte-parole de l'association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme. "Le polisario a eu recours à ces méthodes pour éviter de paraitre à contre-courant et opposé à la communauté internationale qui appelle à la négociation", a expliqué M. Souiyeh, qui était, dimanche soir, l'invité de l'émission "Al Maghrib Al Arabi fi Ousboua", diffusée par la chaîne "Médi-1 Sat". M. Souiyeh a relevé que le polisario "ressasse la même chose", dresse des obstacles et pose des conditions contraires aux résolutions onusiennes pour se désengager des négociations sérieuses. "Le polisario a constamment eu recours à la carte des droits de l'homme à travers les provocations de certains éléments de l'intérieur en vue d'engranger des acquis politiques, au moment où l'on assiste à l'intérieur des camps de Tindouf, à davantage d'embrigadement, de violation des libertés et de répression de toutes les voix appelant au changement", a-t-il ajouté. M. Souiyeh a ajouté que la pratique et les faits réels ont démontré que le polisario qui prétendait être un mouvement politique et de libération, est "celui qui a perpétré les crimes les plus odieux à l'égard des Sahraouis".