Le Rassemblement national des Indépendants (RNI), le Mouvement Populaire (MP), le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et l'Union Constitutionnelle (UC) ont appelé à la tenue des prochaines échéances dans un délai ne dépassant pas fin octobre. Dans un communiqué conjoint parvenu vendredi à la MAP, les quatre formations ont également appelé à "accélérer le rythme des réformes, à définir un calendrier clair pour l'adoption des lois ainsi que la date de la tenue de la session extraordinaire de la Chambre des Représentants", à "réunir les garanties nécessaires" pour le déroulement en toute honnêteté et transparence des prochaines échéances et "à les immuniser contre tout risque de corruption et de dépravation". Dans ce communiqué publié mercredi soir suite à la réunion des directions de ces formations, consacrée à la poursuite de leurs concertations et à l'examen des derniers développements sur la scène politique nationale, des exigences pour la mise en oeuvre de la nouvelle Constitution et l'interprétation démocratique de ses dispositions, les quatre partis estiment que cette dynamique et de nature "à redonner confiance et espoir, à rendre ses lettres de noblesse à l'action politique et à renforcer l'adhésion des élites et la participation des citoyens à ce chantier démocratique et de développement". Les partis estiment qu'il appartient à tous les intervenants, gouvernement, partis politiques, société civile, à faire preuve de responsabilité en mettant en avant l'intérêt suprême de la patrie loin de tout chantage et surenchère politique. Ils appellent, à ce propos, à la mobilisation responsable de tous en vue de trouver des solutions efficientes et intelligentes aux différents défis de l'étape actuelle. Les quatre partis ont souligné "l'extrême importance du moment historique que vit le Maroc, à l'heure du nouveau pacte politique entre le trône et le peuple afin de consacrer les choix de notre pays dans l'édification de l'Etat de droit, du développement durable et de la bonne gouvernance". Ils soulignent avec "une grande préoccupation les tendances visant à porter atteinte à la dynamique enclenchée par la nouvelle Constitution". Ces partis considèrent que "le Maroc a besoin d'institutions puisant leur légitimité des dispositions de la nouvelle Constitution reflétant ainsi l'adhésion des citoyens à cette dynamique à travers le choix de représentants comptables de leurs actes" et ce en tenant compte de la situation régionale et internationale sur les plans politique, économique et financier "en totale symbiose avec les ambitions des citoyens aspirant à la dignité, la liberté et à la justice sociale".