Le président de l'Union des écrivains du Maroc (UEM), Abderrahim Allam, a affirmé que l'Union et l'ensemble des intellectuels marocains fondent de grands espoirs sur le Conseil national des langues et de la culture marocaine -dont la création est prévue par la nouvelle Constitution- et sur son rôle dans la promotion de la culture et dans le développement culturel du Royaume. Dans un entretien à la chaîne allemande "Deutsche Welle", diffusé sur son site web, le président de l'UEM a estimé que le Conseil national des langues et de la culture marocaine occupe une place privilégiée dans la nouvelle Loi fondamentale, précisant qu'il s'agit de la première Institution constitutionnalisée qu'il a qualifiée de "nouvel acquis". Tout un chacun fonde de grands espoirs sur le Conseil national des langues et de la culture marocaine, a noté M. Allam, qui a plaidé pour l'activation des textes d'application y afférents prévus par l'article 5 et d'autres articles de la Constitution dans le but de lui conférer amplement d'efficience. Le président de l'UEM a, en outre, rappelé la contribution indéniable des intellectuels marocains à l'élaboration de la nouvelle Constitution, à travers notamment l'UEM représenté par des intellectuels de divers horizons. M. Allam a rappelé, dans ce sens, l'invitation officielle adressée à l'UEM par la Commission consultative chargée de révision de la Constitution, relevant que l'Union a présenté ses propositions et ses conceptions de la question culturelle au Maroc. Aux termes de la nouvelle Constitution, est créé un Conseil national des langues et de la culture marocaine chargé notamment de la protection et du développement des langues arabe et amazighe et des diverses expressions culturelles marocaines, qui constituent un patrimoine authentique et une source d'inspiration contemporaine. Ce Conseil regroupe l'ensemble des Institutions concernées par ces domaines.