Indépendance et démocratie constituent les maitres mots qui président à la vision de la FMEJ à propos du Conseil National de la Presse, adoptée à l'unanimité par le conseil fédéral de la fédération réuni mercredi à Casablanca en session ordinaire. Cette vision a été discutée au niveau de diverses instances de la fédération et avec les autres partenaires du paysage médiatique national, dira à cette occasion M. Mohamed Hafid, membre fédéral avant d'en décliner les grandes lignes. Ce conseil indépendant et démocratique, réservé aux acteurs du secteur de la presse et de l'édition, aura notamment pour mission de mettre en place les règles éthiques et d'organisation et d'oeuvrer pour la qualification et la modernisation du secteur dans un cadre qui garantit la liberté d'expression et d'édition, le droit à une information libre et transparente et qui promeut le respect des règles éthiques et déontologiques. Parmi ses compétences figurent, selon cette vision, la proposition de mesures à même de moderniser le secteur et d'assurer le respect des règles éthiques, l'octroi de la carte professionnelle et l'accomplissement de missions de médiation et d'arbitrage entre éditeurs, entre éditeurs et journalistes et entre ces derniers et les parties tierces. Au niveau de la composition du Conseil, la FMEJ propose qu'il soit constitué de 20 membres, une moitié pour les journalistes et l'autre pour les éditeurs provenant des instances professionnelles les plus représentatives. La présidence du conseil, dont le mandat a été arrêté à 3 ans renouvelable une fois, sera assurée par alternance entre les représentants des journalistes et des éditeurs. La proposition de la FMEJ prévoit la constitution de 5 commissions en charge des questions professionnelles, éthiques et professionnelles, sociales, de la formation et de l'encadrement et de la médiation. Les membres du conseil fédéral de la FMEJ ont discuté et demandé des précisions sur nombre de volets de cette vision notamment ceux relatifs à ses références constitutionnelles, à la mission des commissions notamment celle des médiations, aux diverses sanctions qui peuvent être prises en cas de violation des règles déontologiques avant de charger le bureau fédéral d'élaborer la version finale de la vision de la Fédération sur le Conseil national de la presse, laquelle devra être soumise aux autorités compétentes.