Le projet de nouvelle Constitution annoncé, le 17 juin par SM le Roi Mohammed VI, s'achemine "à pas sûrs, équilibrés et réguliers" sur la voie de la consécration de la réforme politique au Maroc, écrit samedi le journal bahreïni Al Watan. En lançant la réforme de la Constitution, SM le Roi Mohammed VI "a choisi d'aller résolument vers la consécration d'une démarche réformiste et démocratique qui réponde aux attentes et revendications du peuple marocain et concrétise ses espoirs et ses aspirations", relève le journal dans un article intitulé "La réforme constitutionnelle au Maroc: Ambitions et réalisme politique". La publication rappelle que SM le Roi, depuis Son accession au trône en 1999, a lancé une série de réformes ayant porté sur le Code de la famille, les droits humains et la régionalisation avancée, des initiatives qui ont toutes été entourées d'un large soutien populaire. Elle a noté que le projet de nouvelle Constitution, qui sera soumis à référendum le 1er juillet, émane d'une action réformatrice touchant plusieurs domaines, dont la constitutionnalisation de la langue amazighe, la mise en place de nouveaux mécanismes de réforme, la consécration des droits de l'Homme, le renforcement de l'indépendance de la justice, des attributions du Parlement et des prérogatives du Premier ministre et de l'exécutif. Al Watan a fait état du soutien unanime de l'équipe gouvernementale actuelle au projet de Constitution du fait qu'il constitue une avancée sur la voie de la consécration des institutions démocratiques de nature à placer le Maroc parmi les démocraties les plus ancrées. La monarchie a toujours fait l'objet de l'unanimité de toutes les composantes de la société marocaine en raison de son histoire millénaire et du soutien populaire dont elle jouit, explique le journal, relevant que la monarchie constitue un symbole et une référence consubstantielle de l'Etat marocain.