Plusieurs membres du centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI) ont hautement salué le projet de nouvelle constitution qui sera soumis au référendum le 1er juillet. Fondé en mars 2007 et dirigé par Abdelhak Azzouzi, le CMIESI est un centre de réflexion, d'étude, de recherche et d'expertise pluridisciplinaire, traitant de problématiques stratégiques, diplomatiques et internationales complexes, mais également de la situation sociale, économique et politique d'un pays donné ou de sphères d'intérêt géopolitique. Composée d'une centaine de membres représentant plus de 36 nationalités différentes, l'équipe de ce centre a pour objectifs notamment de contribuer à une meilleure compréhension des décisions et des actions menées dans ces sphères d'intérêt géopolitique en matière de politique étrangère et de sécurité. Michel Capasso, Président de de "la Fondazione Mediterraneo", a noté que le Maroc entre aujourd'hui dans la Maison des grandes démocraties par le truchement du pacte politique instauré depuis les années 90 du siècle dernier et par le projet de la nouvelle Constitution qui "fera passer le Maroc d'une transition prolongée à une réelle démocratie". Pour sa part, Mohamed Aziza, Directeur général de "la Fondation Osservatorio del Mediterraneo" (Rome), a salué, en tant que citoyen maghrébin, l'initiative de SM le Roi de proposer au référendum populaire un projet de nouvelle Constitution "destinée à assurer à Son pays une transition démocratique pacifiée à un moment historique où les peuples arabes, émergeant d'une longue nuit, reprennent une parole longtemps confisquée pour clamer leur soif de liberté et leur faim de justice et de dignité". Ghazi Gheraibi, Secrétaire Général de l'Académie Internationale de Droit Constitutionnel, souligne avoir suivi avec beaucoup d'intérêt le récent débat constitutionnel au Maroc. "En effet, fidèle à sa tradition constitutionnaliste, le Maroc s'est attelé à reconcevoir son équation politique et constitutionnelle en vue de franchir des pas encore plus décisifs vers la démocratie et l'Etat de droit", note-t-il. Enfin, Mohamed Fakihi, Directeur exécutif du Centre a relevé que le caractère impératif de l'équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif constitue l'un des aspects du projet de constitution les moins évoqués dans le débat politico-médiatique mais qui, néanmoins, constitue l'un des plus déterminants au niveau des différentes articulations de base du texte de ce projet.