''La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) dit oui au projet de constitution qui sera soumis au référendum le 1-er juillet prochain'', a déclaré mardi à Casablanca le président de l'organisation patronale M. Mohamed Hourani. ''Nous sommes satisfaits du contenu du projet de constitution qui a pris en compte la quasi-totalité des propositions de la CGEM'', a-t-il dit dans un point de presse initié à l'issue d'un Conseil d'administration extraordinaire de la confédération dédié à l'examen et la discussion du projet constitutionnel. Il s'est ainsi félicité de la constitutionnalisation de "l'économie sociale de marché'' qui consacre ''la liberté d'entreprendre, le droit de la propriété, la concurrence libre et loyale ainsi que la lutte contre la corruption et l'économie de rente''. Du côté social, le projet garantit l'équité sociale, le droit au travail, à la couverture médicale ou encore à l'éducation et constitutionnalise les conventions collectives, a-t-il poursuivi. Autres sujets de satisfecit concernent la représentativité des associations patronales les plus représentatives au sein de la deuxième chambre et la possibilité donnée à tout un chacun de saisir la cour constitutionnelle, a-t-il dit. ''Nous pensons, en outre, que ce projet de constitution moderne et démocratique permettra au pays d'améliorer son climat des affaires ce qui accroitra l'attractivité du Royaume pour les investissements et boostera la croissance économique'', a souligné M. Hourani ajoutant que ''pour ces raisons la CGEM dit oui au projet de constitution''. La Confédération s'engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour ''opérationnaliser'' les dispositions de la nouvelle constitution à ''commencer par les structures et le statut qui seront revisités'' afin d'être en phase avec ce texte favorable à l'action entrepreneuriale et sociale. L'objectif est que la CGEM ''soit le plus démocratique possible et permette à chacun de se retrouver au sein de la confédération'', a-t-il précisé ajoutant que les participants à ce conseil d'administration extraordinaire ont appelé les chefs d'entreprises à accorder, à leurs employés, les facilités nécessaires afin qu'ils puissent accomplir leur devoir national et participer à cette consultation référendaire. La CGEM avait présenté, le 19 avril dernier, à la Commission consultative de révision de la constitution 18 propositions relatives à 5 axes à caractère économique et social.