Le projet de la nouvelle constitution, dont les grandes lignes ont été présentées par SM le Roi Mohammed VI lors du discours du17 juin, intègre les grands fondamentaux des démocraties avancées de notre temps tout en préservant les valeurs culturelles éternelles du Royaume, a affirmé le président de l'association des Marocains natifs du Sénégal, Mohamed Lotfi Benjelloun. Les grandes lignes de ce projet de nouvelle constitution, qui sera soumis à l'approbation des citoyens marocains par voie référendaire le 1er juillet, procèdent d'une démarche conforme à la pensée exprimée par SM le Roi dès l'accession du Souverain au trône de ses glorieux ancêtres, promettant un engagement sur la voie de la consécration de la démocratie, des libertés et de l'épanouissement, a souligné M. Benjelloun dans une déclaration à la MAP. Le discours historique de SM le Roi en ce vendredi 17 juin constitue, à n'en pas douter, une révolution dans le processus démocratique au Maroc, a-t-il affirmé. Et d'expliquer que cette nouvelle Loi fondamentale consacre la séparation des pouvoirs avec une recherche affinée de leur équilibre, à savoir, un parlement issu des élections au sein duquel la prééminence revient à la Chambre des représentants, la reconnaissance constitutionnelle de la diversité ethnique et culturelle du Royaume, la volonté proclamée d'assurer l'indépendance de la justice et le renforcement de l'institution du premier ministre pour la conduite des affaires publiques. Cette réforme constitutionnelle épouse indiscutablement les principes d'une monarchie parlementaire moderne, à l'instar de celles des grandes nations, dont l'histoire s'est distinguée par une intelligente symbiose entre dynasties et peuples, a assuré M. Benjelloun. Les marocains natifs du Sénégal sont considérés comme la première communauté marocaine à l'étranger. Selon une étude réalisée à ce sujet, les pionniers de cette migration sont arrivés dans le pays de la teranga il y a plusieurs siècles. Quant aux premiers mouvements de cette migration qui soient répertoriés dans des documents administratifs, ils remontent à 1870. Les premiers migrants marocains au Sénégal, essentiellement des commerçants, se sont particulièrement installés à Saint-Louis qui était la capitale du pays. La communauté des marocains natifs du Sénégal se distingue par une parfaite intégration dans le pays d'accueil et compte des ressources humaines de qualité, notamment des médecins, des universitaires, des économistes, des hommes d'affaires et de nombreux commerçants.