Les acteurs politiques et associatifs de la ville d'Essaouira ont salué le contenu du discours royal du 17 juin annonçant le projet de la nouvelle Constitution. Dans des déclarations à la MAP, ils ont été unanimes à souligner que le projet de la nouvelle constitution marque un tournant historique dans le processus de parachèvement de la construction de l'Etat de droit, ajoutant que ce projet est à même de consolider les institutions et de renforcer les droits et les libertés. Qualifiant le projet de la nouvelle constitution de "très avancé et complet", l'inspecteur provincial du Parti de l'Istiqlal (PI) à Essaouira, Abdelkader Adlaoui, a indiqué que "ce projet répond à toutes les aspirations du peuple marocain, particulièrement en ce qui concerne la répartition des attributions entre les pouvoirs, l'élargissement des attributions des Chefs du gouvernement et du Parlement et la garantie de l'indépendance de la justice". Le secrétaire provincial du Parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), Said Hmain, a relevé que le projet de la nouvelle constitution répond à la quasi-totalité des points présentés par son parti, notamment la question de l'identité, les nouveaux pouvoirs accordés au futur chef du gouvernement et au prochain parlement et l'indépendance de la justice. Pour sa part, le secrétaire provincial du Parti Authenticité et modernité (PAM), Abdellah Houmer, a souligné que "le discours royal du 17 juin constitue une deuxième révolution du Roi et du peuple, estimant que le projet de la nouvelle constitution confortera, sans aucun doute, la position d'avant-garde qu'occupe le Maroc dans le monde arabe, en Afrique et dans la méditerranée. De son côté, le responsable du Parti libéral Marocain à Essaouira, Mohammed El Farah, a indiqué que le projet de la nouvelle constitution s'inscrit en droite ligne d'un processus de modernisation du Maroc et de consécration de l'Etat de droit, ajoutant que ce projet ambitieux et prometteur permettra sans aucun doute au Maroc d'aller de l'avant vers la consécration des fondements de la démocratie moderne. Le secrétaire provincial de la jeunesse du Parti de la justice et de développement (PJD), Mohamed Oukharraz a mis en avant la volonté manifeste de donner aux jeunes la place qu'ils méritent dans la gestion de la chose publique, soulignant la création du Conseil de la jeunesse et de l'action associative, un espace institutionnel d'expression et de discussion des jeunes et des acteurs associatifs, qui constitue un "saut qualitatif" dans l'édification du Maroc de l'unité, de la dignité et de la justice sociale. Le président de la section locale de l'Association "Achouâla" pour l'éducation et la culture, Abdelali Khallad, a souligné que le projet de la nouvelle constitution permettra de réaliser les ambitions et les aspirations de tous les marocains, appelant au lancement des réformes politiques et à l'instauration d'une culture juridique auprès des citoyens afin de réussir la transition démocratique au Maroc.