L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en mai 2005 par SM le Roi Mohammed VI, a favorisé un changement sociétal profond en matière notamment de gouvernance, d'accès aux infrastructures de base, de renforcement des capacités et de création d'activités génératrices de revenus. L'intérêt singulier accordé à ce projet de société, par Son initiateur SM le Roi Mohammed VI, est le gage de son succès autant qu'une source de motivation de tous les acteurs en charge de développement pour la recherche de la performance et de l'excellence. L'Initiative a été marquée durant sa première phase 2005-2010 par la concrétisation de plus de 22.000 projets et actions de développement, dont 3.700 activités génératrices de revenus (AGR) au profit de plus de 5,2 millions de bénéficiaires. Le montant d'investissement global alloué à cette première phase s'est élevé à 14,1 milliards de DH, avec une contribution de l'INDH située à 8,4 milliards de DH. Pour ce qui est des acquis enregistrés, cette initiative a contribué à l'amélioration des conditions de vie de la population à travers la promotion de plus de 22.000 projets de développement favorisant entre autres l'accès aux services et infrastructures de base, la promotion des droits des personnes en situation de précarité en termes de construction, de mise à niveau et d'équipement de centres d'accueil et de protection sociale (1.755 projets), soit 82 pc des projets initiés dans le cadre du programme de lutte contre la précarité. Elle a en outre permis l'intégration dans le circuit économique de la population pauvre avec plus de 3.700 projets portés par des associations et coopératives, ayant généré plus de 40.000 emplois. Pour les secteurs d'intervention, la première phase de l'INDH a été marquée par la réalisation de 1.635 projets et actions dans le secteur de la santé. Ces actions, qui ont profité à 413.760 personnes, ont nécessité des investissements de l'ordre de 1,1 milliard de DH. Dans le secteur de l'éducation, pas moins de 4.131 projets ont été mis en oeuvre au profit de plus d'un million de personnes pour une enveloppe budgétaire de plus de 1,9 milliard de DH. La première phase a été également marquée par la concrétisation de 3.700 projets AGR avec une enveloppe de plus de 1,1 milliard de DH, projets ont permis la création de 40.000 emplois. S'agissant des infrastructures et services sociaux de base, la phase 2005 - 2010 de l'INDH a enregistré la réalisation de 4.794 projets et actions d'un investissement global de 3,2 milliards de DH, en faveur de 1,1 million de bénéficiaires. Au volet "animation socioculturelle et sportive", cette même phase a permis la mise en Œuvre de 2.654 projets destinés à 700.970 personnes (1,7 milliard de DH). Quelque 531 projets ont, en outre, été réalisés dans le secteur de la formation professionnelle. Bénéficiant à plus de 130.000 personnes, ces projets ont mobilisé des investissements de l'ordre de 280 millions de DH. L'INDH a contribué de manière significative, durant cette période, à la redynamisation du tissu associatif matérialisée par la création de plus de 3.800 associations, à la réduction du taux de pauvreté dans les communes rurales ciblées de 41 pc et à la promotion de la participation de la femme au sein des organes de gouvernance, dont le taux de représentativité est passé de moins de 9 pc en 2006 à 17 pc en 2009. Grâce aux multiples efforts de l'ensemble des acteurs qui agissent en faveur du développement humain, l'INDH a introduit, au cours de cette première phase, un changement significatif dans le mode de conduite des politiques publiques en instaurant un changement comportemental notoire au sein de la population, de plus en plus engagée et responsable de ses actes. L'Initiative a ainsi renforcé l'ancrage de la confiance en soi et en l'avenir, la culture de la participation et de la bonne gouvernance en mettant en place des procédures inclusives qui tiennent compte des aspirations de toutes les tranches vives de la nation, en adoptant des stratégies de formation, de renforcement des capacités et de communication de proximité et en exigeant des dispositifs de suivi, de contrôle et d'évaluation.