16) est l'aboutissement d'un processus "inclusif, transparent et participatif", a affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach. S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de l'UNDAF 2012-2016, Mme Akharbach a indiqué qu'il s'agit d'un document consensuel, dont l'élaboration a nécessité l'implication de l'ensemble des partenaires nationaux et internationaux, de la société civile et du secteur privé. Les résultats de l'UNDAF sont en "parfaite cohérence avec les impératifs nationaux en matière de développement et les exigences internationales en terme d'harmonisation et de cohérence des activités opérationnelles du système des Nations Unies au Maroc", a-t-elle précisé. La signature de l'UNDAF intervient à un moment "où le Maroc connaît des grandes avancées en matière de développement humain", a dit la secrétaire d'Etat, rappelant les résultats riches de cinq années de mise en oeuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain. L'UNDAF a été signé aussi alors que "la communauté internationale s'active à accélérer la mise en oeuvre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)", a-t-elle ajouté. Présenté lors de cette rencontre, organisée par la représentation des Nations Unies au Maroc en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le plan s'articule autour de cinq principaux axes. Il s'agit du renforcement de la qualité de l'éducation et la formation, l'amélioration de la santé et de l'état nutritionnel de la population, ainsi que le développement socioéconomique et la réduction de la vulnérabilité et des inégalités. Le plan porte aussi sur la consolidation de la gouvernance démocratique sensible au genre et la protection de l'environnement et le développement durable. L'UNDAF 2012-2016 est "stratégique, flexible, transparent et adapté à un Maroc en évolution rapide", a indiqué, pour sa part, le coordinateur résident de l'ONU au Maroc, M. Bruno Pouezat. Ce plan, basé sur le bilan commun de pays, analyse des défis et des priorités nationales de développement et inscrit la responsabilité mutuelle du gouvernement et de l'ONU dans l'atteinte des résultats, a précisé M. Pouezat. En ce qui concerne le domaine de l'éducation, le plan constate une amélioration au niveau genre, grâce notamment au plan urgence, relevant toutefois des contraintes de qualité en ce qui concerne le contenu, les méthodes et l'évaluation. Le plan note, par ailleurs, des progrès significatifs en matière de réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile, une baisse de l'incidence d'un certain nombre de maladies transmissibles et l'élimination de quelques unes, telle le paludisme et la poliomyélite. L'UNDAF indique que "la lutte contre la vulnérabilité est bien engagée au Maroc, mais les actions sectorielles exigent plus de cohérence et de convergence pour s'assurer des garanties de durabilité de leurs effets". S'agissant de la gouvernance démocratique, l'appui du Système des Nations unies sera focalisé notamment sur la réforme de la justice et l'égalité entre les sexes dans l'exercice du pouvoir décisionnel dans les instances de gouvernance. En matière d'environnement, le plan recommande une aide à la mise en place et au renforcement des observatoires de l'environnement. Il souligne également l'importance de préparer et de mettre en place des plans de développement intégrés dans les zones ciblées. L'UNDAF a été signé, le 31 mars dernier, par le ministre des Affaires étrangère et de la coopération au nom du gouvernement marocain et par le coordonnateur résident des Nations Unies, au nom de toutes les agences des Nations Unies résidentes et non-résidentes au Maroc.