L'Institut Amadeus a remis, vendredi, son mémorandum sur la réforme constitutionnelle à la Commission Consultative de la Révision de la Constitution (CCRC), dans le cadre de sa contribution à ce débat d'envergure national. Le mémorandum est le fruit d'un processus de réflexion et consultation interne et externe mené par l'Institut, notamment la rencontre organisée le 21 avril à Rabat sous le signe "Discours royal du 09 mars ou comment repenser le modèle de gouvenance au Maroc?", qui a constitué une occasion pour échanger les idées entre les représentants des partis politiques, des médias et de la société civile sur le chantier de réformes que cannait le Maroc, indique lundi un communiqué du think-tank. Le document de 21 pages, structuré autour des 7 axes énoncés par le Souverain lors de son discours du 9 mars, porte notamment sur les contours des quatre pouvoirs étatiques et politiques du Royaume à savoir la Monarchie, le Parlement, l'Exécutif et la Justice et leur articulation à venir, précise le communiqué, ajoutant que le mémorandum consacre un dernier axe à l'avènement du nouveau Code de la presse. Le mémorandum comprend également d'autres propositions, dont la constitutionnalisation du CNDH, l'abolition de la peine de mort, l'institutionnalisation de l'approche genre dans les politiques publiques et la création d'un Haut conseil de la presse comme organe indépendant de régulation.