La chambre criminelle d'appel près la Cour d'appel de Tétouan a réduit, mardi, de 10 à 4 ans, la peine de prison à l'encontre d'un prévenu poursuivi pour son implication dans les actes de vandalisme commis le 20 février dernier. Le prévenu (M.T), âgé de 19 ans, poursuivi notamment pour "désobéissance civile", "constitution d'une bande criminelle", et "destruction de biens publics et privés" en plus de "tentative de meurtre" d'un policier dans l'exercice de ses fonctions, avait, été condamné, en mars dernier, à dix ans de prison ferme et à une amende de 20.000 dh à titre de dommages au profit de la victime. Cette dernière, un policier en civil, était en train de filmer les actes de vandalisme commis contre une agence d'Amendis, la société chargée de la gestion de l'assainissement et de la distribution d'eau et d'électricité à Tétouan dont trois agences et le siège principal ont été saccagés et une quinzaine de véhicules détruits. Lors de son procès en appel, mardi, le prévenu a, tout en niant l'accusation de tentative de meurtre, reconnu les autres faits, regrettant ses actes et demandant à la Cour d'être clémente. L'accusé avait écopé de la peine la plus lourde lors du procès du 17 mars au cours duquel 18 autres prévenus, 13 de Tétouan et 5 de Chefchaouen, avaient été condamnés à des peines de 2 à 4 ans de prison ferme. Ces derniers ont comparu, mardi, devant la chambre criminelle d'appel qui a décidé, à leur demande, le report à mardi prochain de leur procès en appel.