L'espoir est maintenant la seule chose à laquelle la famille marocaine Benhamama peut s'accrocher pour retrouver le petit Adam (3 ans) disparu à Laval (Nod de Montréal), alors que les recherches se poursuivaient pour retrouver le garçon, autiste, sourd et muet. Très affecté par cette tragédie, le père de l'enfant disparu a indiqué, vendredi à la MAP, que les autorités locales ont décidé de poursuivre les recherches demain, samedi, dans l'espoir de retrouver Adam. "Je suis choqué et bouleversé par cette tragédie", a ajouté M. Bouazza Benhamma qui espère retrouver son fils vivant pour le ramener auprès de sa sœur, son frère et sa maman, ou "retrouver son corps et l'enterrer", alors que la mère aurait subi un violent choc nerveux lors de la disparition du petit Adam dimanche dernier. Le père a également appelé la population à participer à retrouver son fils qui s'est "volatilisé" en bordure de la rivière des Mille-îles, dans un secteur boisé du quartier Auteuil, à Laval, mais la police locale a décidé, vendredi lors d'un point de presse, de prendre les choses en main. Comme l'endroit est situé dans une zone inondable, la police de Laval aurait plutôt décidé de concentrer la recherche sur la rivière, après avoir ratissé le bois au coeur d'une zone inondable, en plus d'avoir fouillé des bâtiments abandonnés et les berges. "Il reste des endroits dangereux et impraticables, avec des trous d'eau très profonds. On va probablement refaire une fouille méticuleuse, pas avec des bénévoles, mais avec nos gens qui ont l'expertise dans ce type de recherche et peut-être avec l'aide d'une firme spécialisée", a souligné l'agent Nathalie Lorrain de la police de Laval. Jusqu'à présent, les plongeurs de la Sûreté du Québec, des pompiers et des maîtres-chiens et des policiers en véhicules tout-terrain ont sillonné les bois du secteur, mais sans succès. Les policiers semblent maintenant convaincus que Adam est tombé dans la rivière. Le père du jeune garçon a, en outre, salué le travail des policiers et pompiers et la solidarité de certains membres de la communauté marocaine établis à Montréal, espérant que les recherches se poursuivent le plus longtemps possible