"Stolen" où l'esclavage des temps modernes dans les camps de Tindouf en Algérie, sera projeté début avril à la 18éme édition du festival du film africain de New York (NYAFF), dans le cadre de sa thématique "Droit de l'Homme", a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. "Stolen”, documentaire de l'australo-bolivienne, Violeta Ayala, coréalisatrice avec l'Australien Dan Fallshaw, figure avec "Witches of Gambaga” (sorcières de Gambaga/2ème prix documentaire du Fespaco 2011), parmi les deux films qui abordent la question des droits de l'Homme dans le cadre de ce festival prévu du 02 avril à fin mai. Quinze longs métrages et 16 courts métrages de cinéastes émergents et confirmés de plus de 24 pays, sont ainsi programmés lors de cette édition qui coïncide avec la célébration de l'année internationale des Nations Unies des peuples de descendance africaine. "Stolen", produit en 2009, est une œuvre qui relate en 78 minutes une douloureuse histoire d'esclavage et de traite humaine dans les camps de Tindouf. Il raconte le vécu de Fatim Salam qui retrouve sa mère M'barka, après trois décennies de séparation. Partis pour enquêter sur les conditions de vie des Sahraouis dans les camps de Tindouf, les réalisateurs découvrent par hasard un exemple d'esclavage moderne et décident de témoigner. "C'est un message fort que nous essayons de passer à travers ce documentaire”, a indiqué à la MAP, Mahen Bonetti, fondatrice et directrice du NYAFF. "Stolen” qui a été primé à plusieurs reprise, avec une mention spéciale au festival de Toronto (Canada) et le prix du meilleur documentaire du festival panafricain de Los Angeles, sera présenté au grand public les 8 et 12 avril prochain au Lincoln Center, un haut lieu de la culture New Yorkaise. Consacré exclusivement aux cinémas africains, le New York African Film festival, est un rendez-vous annuel, qui depuis sa création en 1993, ambitionne de donner une nouvelle perspective sur le continent ainsi que sur la diaspora africaine dans le monde.