Les travaux des sessions de printemps des organes directeurs des Fonds internationaux d'indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FIPOL) ont débuté, mardi à Marrakech, en présence d'une pléiade d'experts et des représentants de 46 Etats membres. La cérémonie d'ouverture a été marquée par une minute de silence que les participants ont observée à la mémoire des victimes du puissant séisme suivi d'un tsunami qui ont secoué le Japon le 11 mars. Ces sessions, délocalisées pour la première fois hors du siège des FIPOL à Londres, se tiennent dans la ville ocre du 29 mars au 1er avril à l'initiative de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala. Ces sessions seront marquées par la participation de plusieurs pays venant de tous les continents en plus de nombreuses organisations non-gouvernementales et de plusieurs experts internationaux. La décision d'organiser ces sessions à Marrakech a été prise à l'unanimité des Etats membres de cette institution, réunis lors de leur session d'automne, organisée à Londres du 18 au 22 octobre 2010. La rencontre de Marrakech traitera de plusieurs questions relatives aux dossiers d'indemnisation des victimes de pollutions marines par les hydrocarbures et examinera des pistes d'amélioration du régime d'indemnisation mis en place par les FIPOL. Eu égard à la position que le Maroc occupe sur l'échiquier maritime international et aux enjeux de plus en plus importants de ce secteur stratégique, l'organisation des sessions de printemps des FIPOL à Marrakech s'inscrit dans le cadre de l'action entreprise par le Royaume en vue de se placer au cœur du processus de prise de décision au sein des instances maritimes internationales. L'initiative témoigne de la confiance des Etats membres, tout comme du Secrétariat des FIPOL dans les capacités du Maroc d'organiser ce genre de manifestations.