Le bureau de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), réuni vendredi à Rabat, a décidé d'organiser la 6ème session de l'Assemblée les 13 et 14 mars à Amman. Le processus de paix au Proche-Orient, les changements climatiques, les énergies renouvelables et la transformation de l'installation des investissements et du partenariat euro-méditerranéen en une banque euro-méditerranéenne seront à l'ordre du jour de cette session. A l'issue de cette réunion qui s'est penchée sur les activités des commissions de l'APEM, de la Commission ad hoc et des groupes de travail, il a été procédé à l'approbation du procès-verbal de la réunion précédente du bureau en novembre dernier au Caire. S'exprimant à cette occasion, le président de la Chambre des représentants, M. Mustapha Mansouri, a affirmé que le Maroc, pays de la tolérance, oeuvre de concert avec l'APEM pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans le bassin méditerranéen. M. Mansouri a également réitéré le soutien du Royaume au processus de paix au Proche orient et son adhésion au processus de Barcelone et à "l'Union pour la Méditerranée". Pour sa part, le président de l'APEM et président de la chambre jordanienne des représentants (dissoute), M. Abdel Hadi Al Majali, a exprimé le souhait de voir l'assemblée en tant que "bras parlementaire" de l'UPM qui contribuera au contrôle et à l'élaboration des recommandations. Il a, en outre, souligné que la cause palestinienne est au centre des réunions de l'Assemblée, ajoutant que le développement de la coopération Nord-Sud est tributaire de la résolution de cette question. L'APEM, instituée à Naples le 3 décembre 2003 par décision de la Conférence ministérielle du partenariat euro-méditerranéen, est l'institution la plus récente du processus de Barcelone. Elle est composée de députés désignés par les parlements nationaux des Etats membres de l'UE, les parlements nationaux des partenaires méditerranéens et le Parlement européen.