"Le projet de loi sur la jeunesse et l'enfance", qui vise à mettre en place un cadre juridique pour le développement des activités de la jeunesse, a été au centre d'une rencontre organisée, mardi à Nador, à l'initiative de la délégation provinciale de la jeunesse et des sports. Cette rencontre, à laquelle ont pris part les représentants de certaines associations concernées par la jeunesse et l'enfance, s'inscrit dans le cadre du processus de concertation avec les différents acteurs sur ce projet de loi qui a pour but également de réglementer les relations entre les associations de jeunes et l'Etat. Après avoir exposé les difficultés et problèmes dont souffre le secteur de la jeunesse et de l'enfance au niveau de la province, les participants à cette réunion ont mis l'accent sur son importance en ce sens qu'elle permet d'examiner les nouveautés de ce projet de loi basé sur une nouvelle approche des questions liées à la jeunesse. Les intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité de renforcer les liens et le contact entre la délégation provinciale de la jeunesse et les associations locales et améliorer la qualité des services et prestations destinées à cette catégorie au niveau de la province. Cette rencontre a été l'occasion pour les associations présentes d'élaborer une série de recommandations dans la perspective de les soumettre aux décideurs pour enrichir le débat sur ce projet de loi s'inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale intégrée pour la jeunesse. Selon le préambule de ce projet de loi, les jeunes "sont appelés, plus que jamais, à s'engager dans le tissu associatif en accordant plus d'attention aux questions culturelles, sociales, économiques et politiques et en contribuant à la gestion de la chose locale et nationale, afin de relever les défis du présent et du futur". Ce texte stipule également que l'Etat et les institutions publiques et privées ont un rôle important dans le soutien et le développement des activités de la jeunesse et l'enfance, où les autorités gouvernementales, les conseils régionaux et provinciaux et les collectivités locales seront chargés, dans la limite des moyens financiers disponibles, de fournir et de renforcer l'infrastructure pour la jeunesse et l'enfance, en coordination avec les institutions nationales et régionales oeuvrant dans ce domaine.