Des jeunes représentant 60 associations ont examiné lors d'une rencontre, vendredi à Rabat, les dispositions du "projet de loi sur la jeunesse et l'enfance", qui vise à mettre en place un cadre juridique pour le développement des activités de jeunesse et réglementer les relations entre les associations de jeunes et l'Etat. Les participants à cette réunion, initiée par le ministère de la Jeunesse et des sports, ont affirmé que ce projet de loi est basé sur une nouvelle approche dans le traitement des liées à la jeunesse, s'articulant sur une bonne gouvernance et reflétant les efforts de l'Etat, de la société civile et des jeunes. Ce projet, qui fera l'objet de larges consultations avec les différents acteurs concernés, permettra d'améliorer la qualité de la formation et de renforcer les capacités dans le domaine de la production et des services, ont-ils indiqué, mettant l'accent sur la nécessité de l'adoption de mesures visant à prévenir l'exclusion et promouvoir les projets générateurs de revenus en milieux urbain et rural. Dans une déclaration à la MAP, le Directeur de la jeunesse, l'enfance et des questions féminines au ministère de la jeunesse et des sports, M. Younès Jouahri a indiqué que ce projet de loi, s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale intégrée pour la jeunesse adoptée par le ministère. Il a expliqué que cette rencontre est la troisième du genre organisée par le ministère pour vérifier et enrichir ce projet de loi, ainsi que pour se mettre d'accord sur la version définitive, ajoutant que deux rencontres seront également organisées les 4 et 25 mars prochain. Selon le préambule de ce projet de loi, les jeunes "sont appelés, plus que jamais, à s'engager dans le tissu associatif en accordant plus d'attention aux questions culturelles, sociales, économiques et politiques et en contribuant à la gestion de la chose locale et nationale, afin de relever les défis du présent et du futur". Ce texte stipule également que l'Etat et les institutions publiques et privées ont un rôle important dans le soutien et le développement des activités de la jeunesse et l'enfance, où les autorités gouvernementales, les conseils régionaux et provinciaux et les collectivités locales seront chargés, dans la limite des moyens financiers disponibles, de fournir et de renforcer l'infrastructure pour la jeunesse et l'enfance, en coordination avec les institutions nationales et régionales oeuvrant dans ce domaine.