La chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Salé a reporté, mardi, au 10 janvier l'examen de l'affaire de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) dans laquelle 23 personnes sont poursuivies pour "détournement de deniers publics". Le report du procès a été décidé pour permettre la convocation des témoins et d'autres personnes poursuivies pour les mêmes griefs. Quatorze personnes, dont deux femmes, poursuivies dans cette affaire sont en détention préventive à la prison locale de Salé, alors que huit autres sont sous surveillance judiciaire. L'ancien président de la MGPAP est poursuivi en état de liberté provisoire. Les mis en cause, dont des hommes d'affaires, des chefs d'entreprise, des fonctionnaires, un médecin, une journaliste, une notaire, un ingénieur, un enseignant et une déléguée sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, abus de confiance, abus de pouvoir, blanchiment de fonds et participation"