Dix neuf personnes poursuivies dans l'affaire de la mutuelle générale du personnel des administrations publiques ont été déférées, mardi, devant la chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Salé pour "détournement de deniers publics". Trois personnes, dont l'ancien président de la Mutuelle générale, poursuivies en état de liberté provisoire n'ont pas assisté à l'audience car elles n'ont pas reçu leur convocation. Au total, vingt deux personnes sont poursuivies dans cette affaire, dont 14 en détention préventive à la prison locale de Salé, alors que 8 autres sont sous surveillance judiciaire. Les mis en cause, dont des hommes d'affaires, des chefs d'entreprises, des fonctionnaires, un médecin, une journaliste, une notaire, un ingénieur, un enseignant et une déléguée sont poursuivis chacun en ce qui le concerne pour "détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, abus de confiance, abus de pouvoir, blanchiment de fonds et participation". La défense des 14 mis en cause a présenté une requête pour accorder à ces derniers la liberté provisoire "car ils disposent de toutes les garanties nécessaires". A l'issue de cette audience, la cour a décidé de reporter le procès au 30 novembre pour permettre la convocation des autres personnes poursuivies dans cette affaire.