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La Commission chilienne des Droits de l'Homme fait le constat de l'assassinat sauvage de membres des forces de l'ordre à Laâyoun et confirme le bilan des victimes
La Commission Chilienne des Droits de l'Homme (CCDH), un organisme indépendant, a fait le constat de l'assassinat de membres des forces de l'ordre marocaines "exécutés sauvagement" par des fauteurs de troubles lors des événements de Laâyoune, en confirmant le bilan des décès établi par le Maroc. Lors d'une conférence de presse, vendredi à Rabat, consacrée à la présentation d'un rapport sur les événements de Laâyoune et le démantèlement du campement de Gdim Izik, le vice-président de la Commission Chilienne des Droits de l'Homme, M. Gabriel Pozo Pérez, a souligné que "des membres des forces de l'ordre ont été exécutés sauvagement au moyen de pierres, de machettes, avec même recours à l'égorgement comme cela a été filmé par des caméras depuis un hélicoptère". M. Pozo Pérez a également ajouté que le bilan des décès comporte "onze membres des forces de l'ordre et deux civils, dont un a été tué après avoir été percuté par une voiture et un autre suite à une affection pulmonaire". Il a expliqué que les allégations d'autres sources qui ont évoqué des "massacres et extermination" de la population sahraouie à Laâyoune, "ne sont pas conformes à la réalité". "Cette réalité se confirme par l'absence de dénonciations ou signalement de pareils faits à travers les systèmes opérant sous l'égide de l'Etat (tribunaux de justice, système de santé publique, morgue, cimentière, etc..), et par l'absence de confirmation de la part des défenseurs des droits de l'homme de tels faits". Le rapport a par ailleurs appelé la communauté internationale à continuer d'appuyer le Maroc dans la consolidation des réformes qu'il a engagées et dans ses efforts visant à contrecarrer le danger provenant de groupes terroristes dans la région du Sahel, en exhortant celle-ci à tout mettre en oeuvre pour éviter un conflit armé au Sahara. Les éléments d' informations contenus dans ce rapport, ont été recueillis par Pozo Pérez, qui est également Président national de la Commission chilienne des droits des jeunes (CODEJU). Il s'est rendu, à cet effet, du 20 au 22 novembre dernier, à Laâyoune où il à notamment tenu des réunions avec les autorité locales, les défenseurs et militants des droits de homme, les associations des droits de homme et les services de santé.