au 11 décembre courant à Fès. Initiées par le Conseil de la Concurrence, les assises de Fès se pencheront, essentiellement, sur la présentation des fonctions respectives des autorités nationales de la concurrence et des autorités de régulation des industries en réseaux. L'accent sera mis, d'une part, sur l'examen des interrelations entre les institutions de régulation nationales et sectorielles, et de l'autre, sur leur positionnement par rapport aux pouvoirs publics et aux autorités judiciaires. Les assises seront, selon leurs initiateurs, une occasion de trouver des éléments de réponse à "une sorte de paradoxe devant laquelle on se trouve actuellement, puisque la tendance générale est à la libéralisation et à la dérégulation alors même qu'on développe de nouvelles formes de régulation parfois plus avancées". Des experts, des juristes, des économistes et des responsables d'autorités de régulation des Etats-Unis, du Japon, d'Egypte, de Pakistan, de France, de Tunisie, de Mexique et du Maroc devront animer les trois ateliers inscrits au programme de cette rencontre. Ces panels devront, ainsi, passer au crible trois thématiques majeurs liées à la "libéralisation économique et fonctions respectives des autorités nationales de la concurrence et des autorités de régulation des industries en réseaux", aux "relations entre l'autorité nationale de la concurrence et les régulateurs des industries en réseaux" et aux "relations entre les autorités de la concurrence et les autorités publiques et judiciaires".