La ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara (LDDHS) a dénoncé "le manque de maturité et de responsabilité" des auteurs des actes de vandalisme commis lundi au niveau de certains quartiers de la ville de Laâyoune. Dans une déclaration à la presse, le président de la LDDHS, M. Baba Myara a indiqué que le recours à la violence de la part des fauteurs de troubles ne sert nullement les intérêts des citoyens, soulignant, à cet égard, la mauvaise intention des auteurs de ces actes et l'existence de parties qui cherchaient à instrumentaliser le camp de Gdim Izik selon un agenda bien défini. M. Myara a, en outre, indiqué que l'Etat est parvenu, à l'issue de négociations, à un accord avec le comité de coordination du camp de Gdim Izik, seulement ce dernier est revenu sur ses engagements, ce qui prouve l'absence d'une réelle volonté de sa part pour le règlement de ce dossier. Le président de la LDDHS a appelé, à cette occasion, à l'application de la loi et à la poursuite des personnes impliquées dans ces actes qui portent atteinte à l'ordre public et à la sécurité des personnes et des biens. Les actes de vandalisme sont intervenus suite à l'arrestation, lundi matin, par les forces de l'ordre d'éléments qui menaçaient des personnes se trouvant au camp de Gdim Izik à l'est de la ville de Laâyoune. Les forces de sécurité sont intervenues pour libérer les personnes âgées, les femmes et les enfants se trouvant sous l'emprise d'un groupe d'individus aux antécédents judiciaires et recherchés dans des affaires de droit commun dans le camp de Gdim Izik, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue sérieux pour trouver une issue à une situation inacceptable au regard de la loi.