Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), M. Nabil Benabdellah, a affirmé vendredi à Fès que le Maroc vit, depuis le processus d'alternance politique, à l'heure de grands chantiers à caractère économique (autoroutes, Port Tanger Med, etc), politique, social et culturel. Ces chantier ont permis au Royaume d'établir ses équilibres macro-économiques et d'inaugurer une nouvelle ère en matière de consolidation de la démocratie et de respect des droits de l'Homme, a souligné M. Benabdellah, qui donnait le coup d'envoi à une école de formation des militants du parti dans la région de Fès. M. Benabdellah a également plaidé pour de nouvelles réformes aux niveaux économique et social en vue de capitaliser les résultats de l'effort déployé dans ce domaine en luttant contre la mauvaise gouvernance et l'économie de rente et en procédant à la réforme du système judicaire marocain pour lui permettre de jouer pleinement son rôle au service de l'Etat de Droit et des justiciables. Une répartition équitable des richesses entre les habitants et les régions fait également partie de la nouvelle génération de réformes auxquelles le PPS appelait à l'issue de son 8ème congrès national de mai dernier, a indiqué M. Benabdellah, qui a souligné aussi la nécessité d'œuvrer pour améliorer tous les services sociaux (santé, éducation, habitat, transport, etc.) et les conditions de vie des citoyens. Evoquant par ailleurs la question de l'intégrité territoriale du Royaume, le secrétaire général du PPS s'est longuement attardé sur la portée de la Marche verte, qui a permis la récupération des provinces du sud, a-t-il dit, appelant à cette occasion à la libération des présides occupés de Sebta et Mellila et des iles Jaâfarines.