Les pays arabes dépensent environ 1,3 pc de leur produit intérieur brut (PIB) pour le secteur de l'enseignement supérieur, a affirmé le secrétaire général de l'Union des universités arabes, Saleh Hachem. S'exprimant lors d'une rencontre organisée, jeudi à Fès, dans le cadre de leçon inaugurale 2010-2011 de l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Saleh Hachem a jeté la lumière sur les évolutions enregistrées dans le domaine de l'enseignement supérieur à l'échelle du monde arabe. Il a fait savoir que le monde arabe compte plus de 400 universités publiques dispensant différents modules et cursus, relevant que l'enseignement universitaire arabe devra actuellement répondre aux impératifs du développement et aux besoins des sociétés. Le responsable a, à cette occasion, mis l'accent sur certains mécanismes permettant de renforcer le lien de coopération entre les compétences scientifiques à l'étranger, et les universités et centres de recherche du monde arabe. Le SG de l'Union des universités arabes a appelé entre autres à l'amélioration de l'enseignement universitaire arabe, ainsi qu'à l'évaluation et le développement des potentialités académiques et humaines de ces établissements. Après avoir évoqué les missions dévolues à l'enseignement supérieur, Saleh Hachem a passé en revue les orientations futures du marché de l'emploi ainsi que les motifs qui sous-tendent le phénomène d'émigration des compétences scientifiques du monde arabe. Et d'ajouter que les universités arabes sont appelées à promouvoir la recherche scientifique, mettre au point des plans et études sur l'adaptation des diplômes aux besoins du marché de l'emploi et soutenir les initiatives relatives à la création et à l'invention. Il a, par ailleurs, relevé que son organisation Âœuvre en concertation avec les différents universités et instituts supérieurs arabes, membres actifs de l'Union, pour rehausser la coopération, promouvoir la recherche académique et favoriser l'échange des résultats.