Le Syndicat Indépendant de Bank Al-Maghrib (SIBAM) a organisé, samedi à proximité du poste frontalier Zouj Beghal (environ 12 km de la ville d'Oujda), un sit-in de solidarité avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été kidnappé en septembre dernier par les milices du "polisario" avec la complicité d'Alger. Les participants à ce sit-in ont condamné avec force l'enlèvement et la détention arbitraire de Mustapha Salma pour avoir exprimé ouvertement son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, qualifiant cet acte d'ignoble, dépourvu de toute raison et en violation des conventions internationales des droits de l'Homme. Brandissant le drapeau national et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont salué le courage de Ould Sidi Mouloud et appelé à sa libération immédiate et à la levée de l'embargo imposé aux séquestrés des camps de la honte à Tindouf, en Algérie. Venus de toutes les régions du Royaume, les membres du SIBAM ont appelé les instances nationales et internationales de défense des droits de l'homme à intervenir d'urgence pour la libération de Mustapha Salma, dont le sort reste toujours inconnu, et garantir son droit à la liberté d'expression et de mouvement. Les manifestants ont aussi brandi des drapeaux des pays du Maghreb et des banderoles revendiquant "le respect de la liberté d'expression et de déplacement", "l'ouverture des frontières par les autorités algériennes" et "la dynamisation de l'Union du Maghreb arabe". Mustapha Salma a été enlevé, le 21 septembre dernier, pour avoir publiquement exprimé son opinion favorable au plan d'autonomie présenté par le Maroc en tant que solution unique et pertinente pour le règlement du conflit du Sahara. Dans un communiqué publié samedi, le Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud indique que les informations dont il dispose confirment que le "polisario", sur ordre de l'Algérie, torture toujours Ould Sidi Mouloud et que l'annonce mensongère de sa libération relève d'une manÂœuvre de désinformation destinée à leurrer les Organisations internationales et de défense des droits de l'Homme.