Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé par le polisario à Tindouf, en Algérie, pour "avoir osé prendre le parti de la liberté et de l'émancipation en soutenant la proposition marocaine d'autonomie au Sahara", en tant que solution pour mettre fin à un conflit vieux de plus de trois décennies, écrit vendredi le journal US The Daily Caller. "De vives préoccupations ont été soulevées au sujet d'un homme qui a publiquement déclaré son soutien au plan marocain d'autonomie qui est de nature à mettre fin au conflit du Sahara", souligne l'auteur de l'article, Elizabeth Blackney, qui note au passage "les liens étroits entre le polisario et l'Algérie". "Malheureusement, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été arrêté pour avoir défendu le droit des populations des camps à retourner au Maroc, terre de leurs ancêtres, plutôt que de dépérir à Tindouf en Algérie", regrette la publication US, qui s'insurge contre les accusations formulées par les séparatistes à son égard. Pour condamner le drame humanitaire de Ould Sidi Mouloud, dont le lieu de détention "n'a pas été révélé par le polisario et l'Algérie", des organisations internationales respectées sont montées au créneau pour appeler à sa libération immédiate, note The Daily Caller. En effet, rappelle la publication US, Amnesty International avait insisté que "le soutien pacifique à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine ne doit en aucun cas faire l'objet de restrictions au droit cardinal à la liberté d'expression". Human Rights Watch, poursuit The Daily Caller, avait de son côté rendu public un communiqué dans lequel elle a souligné "le plein droit de Ould Sidi Mouloud de soutenir le plan marocain et de retourner dans les camps de Tindouf pour le défendre", appelant le polisario à le libérer "immédiatement" et à révéler le lieu de sa détention. Dans le même ordre d'idées, le représentant résident au Maroc du Haut Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR), Johnnes Van Der Klaauw, avait fait part de sa "profonde inquiétude" au sujet de la détention de Ould Sidi Mouloud, assurant que le HCR suit de "très près" cette situation. "Nous ne devons pas perdre de vue que l'égalité et la justice pour tous est notre crédo en tant que citoyens américains", a tenu à souligner l'auteur de l'article, indiquant dans ce cadre que des congressmen avaient adressé une lettre à la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, dans laquelle ils ont appelé le Département d'Etat à intervenir pour la libération "immédiate" de Ould Sidi Mouloud. "Nous appelons vivement le Département d'Etat à intervenir pour la libération immédiate de Ould Sidi Mouloud", soulignaient les signataires de cette lettre, notant que ce dernier "et tout un chacun vivant dans les camps de Tindouf doivent jouir du droit à la liberté de mouvement et d'expression".