L'ancrage géostratégique et séculaire du Maroc dans le continent africain, ainsi que les relations bilatérales privilégiées qu'entretient le Royaume avec les pays africains ont été mises en exergue lors de l'African Policy Forum, une rencontre internationale initiée, cette semaine, par la Leon H. Sullivan Foundation. Cette rencontre, qui a vu la participation de décideurs et d'experts internationaux, "a été l'occasion de souligner l'appartenance du Maroc au continent africain, mais aussi le rôle joué par le Royaume dans la résolution des conflits, notamment dans la promotion de la paix et la stabilité dans la région du Fleuve Mano", a déclaré à la MAP, Mme Mbarka Bouaida, Présidente de la commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, qui a été invitée à ce Forum. Le Maroc a été cité en tant que "pays modèle pour toute la région de part sa stabilité politique, son projet sociétal et économique qui prend forme avec des réformes révolutionnaires", a souligné Mme Bouaida, qui en veut pour preuve le rôle de plus en plus grand de la femme dans le développement du pays, le vaste programme de consolidation des infrastructures et les résultats probants de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). L'INDH, a-t-elle dit, a été qualifiée par les participants à cette rencontre internationale de "modèle à suivre" et de "grande philosophie sociétale et feuille de route pour le développement qui pourraient inspirer d'autres pays africains grâce à ses résultats concrétisés sur le terrain ces cinq dernières années". Mme Bouaida a, d'autre part, indiqué que l'African Forum a salué l'approche holistique du Maroc en matière de lutte contre l'extrémisme religieux et le terrorisme et examiné les moyens à travers lesquels les Etats-Unis pourraient appuyer cette "approche globale, intelligente et préventive". Cette rencontre, à laquelle ont notamment pris part, l'ancien représentant des Etats-Unis à l'ONU, Andrew Young, Susan D. Page, sous secrétaire d'Etat chargé des affaires africaines et le général Willam Ward, commandant de l'AFRICOM, a été aussi l'occasion de passer en revue le code de la famille, la loi sur la nationalité et les réformes politiques en vue d'une plus grande intégration des femmes dans le champs politique, ainsi que l'approche genre qui a été intégrée dans l'élaboration du budget annuel de l'Etat.