La visite de sénateurs français dans les provinces du sud du Royaume a été "très instructive dans la mesure où elle nous a permis de prendre la mesure des efforts consentis par le Maroc pour le développement durable de cette région", a souligné vendredi à Dakhla, M. Christian Cambon, président de la délégation. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de cette visite de trois jours, M. Cambon a exprimé la satisfaction des membres de la délégation française des résultats de cette tournée au cours de laquelle ils se sont enquis du processus de développement dans les régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et de Oued-Eddahab-Lagouira. Cette tournée, a-t-il ajouté, a été également l'occasion pour les membres de la délégation de réitérer le soutien de la France à l'initiative marocaine d'autonomie du Sahara, notant que cette initiative constitue "une base sérieuse" pour le règlement de la question du Sahara. A Dakhla, les sénateurs français ont tenu vendredi une rencontre avec les membres et présidents des Conseils élus, des chioukhs et notables sahraouis qui ont été unanimes à réitérer leur attachement à l'initiative d'autonomie en tant que solution réaliste. Les sénateurs français ont également visité des projets de développement à Dakhla, dont le nouveau port, la nouvelle aérogare et la station de déminéralisation avant d'être conviés à un déjeuner offert en leur honneur par le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar. Dans une allocution à cette occasion, M. Chabar a donné un aperçu sur la question de l'intégrité territoriale du Maroc et les efforts du Royaume pour résoudre définitivement le dossier du Sahara, mettant en exergue la pertinence de l'initiative d'autonomie et l'écho favorable qu'a suscité cette proposition auprès de la communauté internationale. Arrivés mercredi soir dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, les sénateurs français ont tenu jeudi à Laâyoune une série de rencontres avec des responsables, des élus, des représentants d'ONGs des droits de l'Homme, des chioukhs et notables sahraouis et des personnes ayant rallié la mère-patrie. Ils ont également visité une série de projets de développement socio-économique, dont la station de dessalement de l'eau de mer, le port de Laâyoune et la halle de poisson. La délégation française est composée des sénateurs des groupes parlementaires de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-au pouvoir), du Parti Socialiste (PS-opposition de gauche) de l'Union Centriste (UC) et du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE-libéral).