La ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, a affirmé que les pays africains s'attendent à ce que l'accord, qui sanctionnera les travaux de la conférence des Nations-Unies sur le climat à Copenhague, comporte des dispositions contraignantes pour les pays développés, qui contribuent le plus aux émissions de gaz à effet de serre. ES: Omar Lachhab Dans une déclaration à la MAP à Copenhague, Mme Benkhadra a indiqué que les pays africains sont les plus touchés par les répercussions des changements climatiques et s'attendent par conséquent à ce que les pays développés assument leurs responsabilités afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Les pays développés doivent également appuyer les pays africains dans leurs politiques d'adaptation aux impacts du réchauffement, notamment à travers la création de mécanismes de financement adaptés, a-t-elle ajouté. Mme Benkhadra a rappelé que le Maroc adopte et soutient la même position que celle du groupe africain à ce sujet. Un des sujets de tensions qui ont bloqué mardi soir les négociations dans le cadre de la conférence de Copenhague était la volonté exprimée par les pays développés de mettre fin au protocole de Kyoto, seul instrument légal contraignant en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Les négociations se poursuivent actuellement en vue de parvenir à un compromis, qui selon certaines parties sera un accord "politique" dans la perspective de trouver une formule juridique.