M. Ahmed Ould Sidi Ahmed Ould Salak Ould Akmach, ancien responsable du polisario, a regagné récemment la mère patrie en réponse à l'appel royal: "la patrie est clémente et miséricordieuse". Dans une déclaration à la MAP, M. Ould Akmach a exprimé sa fidélité et son loyalisme à SM le Roi Mohammed VI, et fait acte d'allégeance au Souverain, un acte "hérité de mes ancêtres, les Chorafas Laaroussyines". Il a souligné, à cette occasion, que "la bonne initiative louable de SM le Roi, à savoir la proposition d'autonomie des provinces du sud constitue la meilleure solution à la question du Sahara dans le cadre de ni vainqueur ni vaincu, dans la mesure où cette solution est soutenue par la majorité des Sahraouis des camps de Tindouf et qui ne peuvent exprimer leur choix solennellement à cause de l'oppression et de l'inexistence de liberté d'expression entretenus par le polisario et l'Algérie". Cet ancien responsable du polisario a affirmé "qu'il est du droit des Sahraouis, où qu'ils se trouvent, de jouir enfin de la paix, de la sécurité et de pouvoir retourner en toute quiétude chez eux au Sahara marocain". M. Ould Akmach, originaire de la tribu des Laaroussyines Oulad Lakhlifia Oulad Sidi Eddakak, a appelé les Nations Unies dans toutes leurs composantes (conseil de sécurité, assemblée générale, 4ème commission, comité des droits de l'homme, conseil des droits de l'homme) à ''oeuvrer à lever le siège imposé à nos familles dans les camps de Tindouf et leur permettre d'exprimer en toute liberté leurs opinions loin de la répression et de l'oppression exercées par les dirigeants du polisario et de l'Algérie". "Le polisario et l'Algérie induisent en erreur, depuis des années, la communauté internationale et toutes les organisations humanitaires sur le nombre des réfugiés dans les camps de Tindouf qui ne dépasse guère les 45.000 âmes", a souligné M. Ould Akmach, notant que "l'Algérie et le polisario, parfaitement au fait de ce chiffre et qui présentent à l'ONU des données exagérées (160.000), sont conscients qu'une fois le HCR aura effectué un recensement exact des populations des camps de Tindouf, la duperie sera dévoilée au grand jour". M. Ould Akmach a, à cet égard, appelé les Nations Unies à faire pression sur l'Algérie afin de permettre au HCR d'effectuer dans les plus brefs délais un recensement des populations dans les camps. Et de souligner que "le nombre impressionnant de ralliés qui a atteint depuis le début de l'année environ 2000 personnes dont la majorité est constituée de jeunes et de personnalités influentes, est en soi l'expression éloquente de la crédibilité de la position marocaine". Natif de Tichla en 1954, au sud de Dakhla, Ould Akmach a poursuivi ses études primaires en langues arabe et espagnole de 1960 à 1967 à l'école Alaargoub (est de la ville). Après des études dans le cycle qualificatif des infirmiers (1970-1973), il a intégré l'établissement espagnol des Postes et Télécommunications établi à l'époque à Dakhla jusqu'au mois de décembre 1975 avant de rejoindre, ensuite, les rangs du front polisario à Tindouf, dans le sud de l'Algérie, où il a été nommé à l'aile armée du front en tant qu'infirmier itinérant à travers les différentes zones militaires. En 1991, après la proclamation du cessez-le-feu par les Nations Unies, Ould Akmach a été nommé directeur du centre de santé dans le camp dénommé "Wilaya Dakhla" situé à 160 km au sud de la ville de Tindouf, où il était, à l'époque, responsable des soins médicaux des prisonniers de guerre. Avec le lancement du processus d'identification pour arrêter les listes des sahraouis habilités à participer au référendum prévu à l'époque, il a été désigné par l'ONU, par le biais de la Minurso, Cheikh d'identification pour la tribu Laaroussyine : Fraction Oulad Lakhlifia et sous-fraction Oulad Sidi Eddakak. En cette qualité, il avait participé à l'opération d'identification dans les villes de Dakhla, Boujdour, Laayoune, Guelmim, Marrakech et Casablanca, ainsi qu'à Nouadhibou en Mauritanie, et ce en parallèle avec sa mission de Cheikh d'identification dans les camps de Tindouf. En 2008 et à l'issue du 12ème congrès du front polisario (14-20 décembre 2007), il a été élu membre du soi-disant "conseil national sahraoui" (parlement) et membre du bureau permanent du prétendu "conseil consultatif sahraoui" (Instance des Chioukh), où il est demeuré jusqu'à son retour à la mère patrie, le Royaume du Maroc, en réponse à l'appel royal "la patrie est clémente et miséricordieuse".