Le Centre pour la mémoire commune et l'avenir (CMCA) et l'Association Rif pour le développement et la solidarité ont dénoncé avec vigueur les actes de maltraitance dégradants pour la dignité des gens et la violence physique indigne perpétrée par la police espagnole contre cinq jeunes marocains résidant en Belgique. Dans un communiqué conjoint, dont copie est parvenue dimanche à la MAP, le CMCA et l'Association Rif ont souligné que ce comportement est considéré comme "un autre acte gratuit qui ravive la tension et qui est de nature à affecter profondément les relations entre le Maroc et l'Espagne, tout comme il constitue une provocation préméditée à l'encontre des Marocains". La même source indique que "si certaines séquelles de l'histoire impactent toujours les comportements en ayant des effets à contrario de la logique de l'étape et des intérêts communs, il serait plus judicieux pour ceux qui alimentent de telles séquelles à avoir une vision tournée vers l'avenir et à écouter avec raison et sagesse les revendications et les droits de l'autre rive". Le Royaume du Maroc avait dénoncé avec vigueur les actes de maltraitance et de violence physique commis vendredi dernier par la police espagnole contre cinq jeunes marocains résidant en Belgique, au poste de Béni Nsar (Nador), lors de leur passage en voiture à la ville occupée de Mellilia. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération avait souligné que cet agissement est inadmissible et que rien ne saurait le justifier de quelque manière que ce soit, affirmant que les citoyens marocains ont le droit absolu de détenir le drapeau national là où ils se trouvent, et de le transporter vers leur lieu de résidence, la Belgique dans ce cas précis.