La Fondation marocaine pour l'innovation et la recherche (Mascir) est un projet novateur en matière de développement des sciences avancées et des technologies d'innovation de par ses infrastructures techniques de très haut niveau et ses ressources humaines hautement qualifiées,a souligné son président, M. Rachid Benmokhtar Benabdellah. "La Fondation Mascir est dotée de plateformes techniques de très haut niveau et se distingue par la qualité de ses ressources humaines", a-t-il indiqué à la MAP en marge de la conférence sur le "Partenariat scientifique avec l'Afrique", qui a ouvert ses travaux mercredi au siège de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba. M. Benmokhtar, qui a fait une présentation en plénière de cette conférence sur le thème "création d'opportunités d'emploi à travers la recherche, l'innovation et la technologie avancée : Mascir comme étude de cas", a fait savoir que la Fondation dispose d'un nombre important de chercheurs universitaires qui y sont associés par des projets de recherche outre des jeunes de la diaspora marocaine et des chercheurs étrangers venant de pays développés tels les Etats Unis, le Japon, la France, le Royaume Uni, la Belgique et la Pologne. Pour ce qui est de son exposé devant la conférence, M. Benmokhtar, également président de l'Observatoire national de Développement humain (ONDH), a souligné que l'objectif était de démontrer qu'"à partir de sciences avancées et une orientation marché, les idées développées dans les universités ou les technologies qui existent permettent, d'un côté, de concevoir de nouveaux produits, de nouveaux procédés et de nouveaux systèmes pour servir les besoins de l'économie nationale et ceux sociaux, telle que la lutte contre la pauvreté et d'un autre côté favoriser la création de nouvelles entreprises dans le domaine des technologies avancées". Selon lui, Mascir permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque région en matière de technologies d'innovation. " Nous avons trouvé notre niche en profitant de la situation géographique du Royaume. On peut répondre à des niches spécifiques au niveau européen et on peut profiter de ce que nous faisons au Maroc pour le transférer aux pays africains", a-t-il dit, rappelant la création à Rabat de trois centres spécialisés dans le développement biotechnologique, microélectronique et des matériaux. Il a souligné que la Fondation ciblera prochainement d'autres domaines à valeur ajoutée notamment l'agriculture, qui est un champ immense d'innovation. "L'objectif est de démontrer que le modèle Mascir fonctionne dans la perspective de l'étendre sur toutes les régions du Maroc". Fruit d'un partenariat novateur entre plusieurs opérateurs, Mascir a pour objectif de promouvoir la recherche scientifique en mettant en réseau les ressources matérielles et humaines des différents partenaires du projet, en vue de créer un triangle de recherche et de développement dans cinq domaines notamment les technologies de l'information et des communications (TIC), les biotechnologies, les nanotechnologies, l'environnement ainsi que les matériaux et les polymères. Le montant d'investissement qui a été consacré à la réalisation du projet Mascir est de 564 millions DH.