M. Omar Zniber, ambassadeur, représentant permanant du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne (Autriche) a déclaré, jeudi, que le Royaume se félicite de l'intérêt et du rôle croissant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans les domaines liés à la santé de l'être humain, à son alimentation et à la protection de son environnement naturel. Intervenant lors de la réunion du Conseil des Gouverneurs de l'AIEA, M. Zniber a indiqué que le Maroc "se réjouit également des efforts de l'Agence visant à élaborer des orientations sur la planification des capacités humaines, notamment à l'intention des pays se lançant dans de nouveaux programmes électronucléaires tout en tenant compte de l'impact que peuvent avoir les risques de pénurie de spécialistes dans l'ensemble des domaines nucléaires ce qui soulève le besoin d'accroitre les opportunités de formation", indique un communiqué parvenu à la MAP. S'agissant des questions de la sûreté et de la sécurité nucléaire auxquels le Maroc accorde une intention particulière, M. Zniber a fait remarquer que "ma délégation se félicite du niveau élevé des performances enregistrées en 2009 en matière de sûreté d'exploitation des centrales nucléaires et des réacteurs de recherche, ainsi qu'en matière de transport et de radioprotection professionnelle", ajoutant que "nous partageons l'avis que pour maintenir la sûreté à un niveau très élevé, toutes les parties concernées devront éviter toute complaisance et respecter scrupuleusement les normes internationales". "Dans ce cadre, a-t-il dit, nous apprécions également les efforts de l'Agence visant à renforcer l'arsenal des normes de sûreté et à s'acquitter de ses obligations au titre des instruments internationaux pertinents". Au sujet des Garanties et Vérifications, le diplomate a souligné que la position du Maroc a été toujours de soutenir les initiatives visant à limiter la prolifération nucléaires, de même, qu'il a encouragé toutes les actions en faveur de l'instauration d'un monde exempt d'armes nucléaires, ainsi que de la mise en place d'un système de vérifications crédible sur le non détournement des matières et des équipements nucléaires à des fins non pacifiques. Parlant du rapport sur la coopération technique au titre de l'année 2009, M. Zniber a indiqué que " ma délégation note avec satisfaction" qu'il souligne que les indicateurs financiers pour 2009 montrent que l'objectif de 85 Millions de dollars pour ce Fonds a connu un soutien des Etats membres au programme de la coopération technique avec un taux d'exécution de 94 pc et le soutien extrabudgétaire de tous les partenaires enregistrant une nette amélioration en comparaison avec l'an 2008, traduisant, ainsi, par la même occasion, l'intérêt porté sur la coopération technique par tous les Etats Membres de l'AIEA. "L'inscription des activités de l'Agence au titre de l'année 2009 pour la consolidation de la coopération technique dans une optique et logique de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le Développement est considérée comme source de satisfaction pour mon pays, surtout en perspective de la tenue prochainement du Sommet des Nations unies pour évaluer et propulser la réalisation des objectifs du millénaire et ce, avant l'échéance de 2015", relève l'ambassadeur. Il a, par ailleurs, souligné que le Maroc, conscient de l'importance de la coopération régionale, de la coopération Sud-Sud et soucieux de partager son expertise avec les pays en développement, notamment ceux du continent africain, s'associe avec détermination et bonne volonté aux projets initiés par l'AIEA dans le cadre du programme de coopération technique, rappelant que différents départements marocains reçoivent plusieurs stagiaires dans ce cadre. "Tenant compte de l'ère de la renaissance nucléaire, le Maroc appelle l'Agence à accompagner les pays en développement, qui aspirent à mettre sur pied leur programme d'énergie nucléaire à des fins pacifiques et ce, par la multiplication de ses activités de formation, ainsi que la vulgarisation et la promotion des technologies nucléaires auprès des Etats membres, qui le souhaitent, en vue d'un transfert de technologie nucléaire et d'expertise en matière d'énergie nucléaire", a ajouté M. Zniber.